Ma question à Muriel Pénicaud lors de la semaine de contrôle du gouvernement
Régulièrement, l’Assemblée nationale consacre une semaine au contrôle de l’action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques. Lors de nos débats sur les conséquences de l’assurance-chômage, j’ai souhaité interroger Muriel Pénicaud, ministre du travail.
L’un des objectifs de la réforme de l’assurance-chômage était de lutter contre la précarité et l’enchainement des CDD ou des missions d’intérim pour plus d’emplois stables. Pour y répondre, l’une des mesures phare était le système de bonus-malus pour les entreprises de 11 salariés et plus dans 7 secteurs d’activité dont le taux de séparation moyen est supérieur à 150 %.
Or, les secteurs qui ont le plus recours aux contrats courts (restauration, tourisme...) mettront du temps à se relever de la crise. Sachant que le marché du travail 2020 sera une année hors norme - pour ne pas dire noire - et face à l’incertitude du niveau d’emploi stable dans les années à venir, ma question portait sur les mesures envisagées par le gouvernement pour assurer que le dispositif de bonus-malus ne vienne pas fragiliser davantage les secteurs d’activité qui y sont soumis.
Retrouvez ma question ainsi que la réponse de Muriel Pénicaud ici ⬇