Dominique Da Silva
Député du Val d'Oise

Lancement d’un plan « sobriété énergétique »


Annoncé par le président de la République dans son allocution du 14 juillet, ce plan vise à consommer moins d'énergie afin d’accélérer la transition énergétique et à faire face au risque de pénurie liée à la guerre en Ukraine.

Dans un contexte marqué par l’accélération du changement climatique et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire sa consommation d’énergie. Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C’est le sens du plan « sobriété énergétique ».

Concrètement, il s'agit pour la France, dans les deux ans qui viennent, de faire un effort de réduction de nos consommations d'énergie (carburant, gaz naturel, électricité) de 10 % par rapport à l'année 2019.

Plusieurs groupes de travail ont été lancés, afin de mobiliser le secteur public et les entreprises : car avant de demander des changements de comportement, aux Français, il est indispensable que les acteurs institutionnels soient exemplaires.

D’abord, l’Etat

Le groupe de travail « Etat exemplaire » s’attèlera, au cours de l’été, à faire émerger une feuille de route d’objectifs et de mesures simples et opérationnelles pour les atteindre à destination de l’ensemble des acteurs publics. Ce travail a vocation à être finalisé d’ici fin septembre.

Ensuite, le secteur privé

Les groupes « Entreprises et organisation du travail » ainsi que « établissements recevant du public et surfaces commerciales » ont eux aussi déjà pu se réunir en ce début de mois de juillet.

Réunions qui ont permis d’identifier plusieurs leviers, parmi lesquels la mobilité. De nombreux disposotifs existent pour permettre aux entreprises de s’engager dans la transition vers les mobilités durables. A condition, comme cela a été rappelé par différents acteurs, de donner de la visibilité aux entreprises sur les aides existantes.

Par ailleurs, l’organisation du travail de manière plus générale a fait l’objet de nombreux échanges. Les acteurs se sont accordés sur l’importance de mettre sur la table toutes les options qui pouvaient permettre d’améliorer notre souveraineté et de baisser la facture énergétique, en protégeant la qualité de travail des salariés.

La question de la gestion des bâtiments d’entreprises a également été au cœur des discussions. A nouveau, un diagnostic partagé a pu être fait sur la nécessité de promouvoir les pratiques écoresponsables au bureau, notamment en matière d’éclairage, de températures et de choix informatiques.

Enfin, d’autres groupes de travail, dédiés au logement et aux collectivités territoriales, seront lancés prochainement.

Ce travail, mené avec les différents groupes, devra être la première marche afin d’initier le changement, en matière de transition énergétique, au sein de l’ensemble de la société : une première marche, celle du chemin vers une consommation énergétique mieux maîtrisée. Celle qui, de l’État, aux entreprises, jusqu’aux citoyens, mobilise chacun d’entre nous puisqu’il en va du futur des prochaines générations.


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