Dominique Da Silva
Député du Val d'Oise

Retour sur la situation des stations-service


Notre pays fait face depuis plusieurs jours à une crise des carburants : les Français sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement dans les stations-service, dont le Val d’Oise, et notre circonscription n’est évidemment pas épargnée. Des mesures ont été prises afin de faire face à cette situation.

 

Cette crise est liée à un conflit social initié par la CGT de manière préventive au dialogue social. Plusieurs raffineries de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil sont ainsi bloquées, et cela provoque des difficultés de ravitaillement des stations-service, voire de produits manquants dans certaines d’entre-elles. L’Ile-de-France et les Hauts de France sont les régions les plus touchées.

 

La situation impacte de manière importante de nombreux secteurs d’activité : sur notre circonscription par exemple, l’établissement public Sigidurs de gestion des déchets sur la circonscription a ainsi indiqué que des perturbations sur la collecte des déchets pourront avoir lieu. 

 

Les services de l’État réagissent face à ces difficultés dans le département pour en limiter les impacts : le préfet du Val d’Oise a ainsi interdit la vente et l’achat de carburant dans tout récipient (type jerricane ou bidon), et a accordé un accès prioritaire aux services de sécurité et de santé. La Gendarmerie du Val d’Oise, sur demande du préfet, a également été déployée sur l’A15 afin de prévenir des troubles à l’ordre public. 

 

Au niveau national, le Gouvernement suit la situation et agit : 

  • Consultations des ministres concernés autour du sujet, et maintien du lien avec les fédérations professionnelles du transport routier ;
  • Renforcement de l’approvisionnement des stations-service en libérant des stocks stratégiques et en augmentant les importations ;
  • Autorisation à titre exceptionnel de l’ouverture des dépôts et des livraisons pendant le week-end ;
  • Déblocage et réquisitions des personnels des centres de dépôt de carburants de Port-Jérôme et de Dunkerque.

 

L’impact est devenu difficile pour les Français, victimes d’une absence de dialogue entre salariés et employeurs. En aucun cas le blocage du pays ne peut être justifié par un désaccord salarial. Le Gouvernement continuera de tout mettre en œuvre pour que la situation revienne à la normale au plus vite.

 

Restons sereins et adoptons une attitude responsable, que nous soyons citoyens ou professionnels, car toute crainte de pénurie et tout phénomène de surconsommation aggravent significativement ce risque de pénurie.

L’ensemble des services de l’État ont un objectif clair : que la situation s’améliore très rapidement.

 


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